Contrairement à ce que prône le patronat, ce ne sont ni le coût du travail ni la rigidité du marché du travail qui plombent la compétitivité des entreprises.
Ce sont les salariés par leur travail qui créent les richesses. L’enjeu porte donc sur la répartition des richesses entre le capital et le travail :
Ce qui va aux salariés : le salaire, y compris les cotisations sociales (part salarié et employeur)
Le reste étant réparti entre les impôts des entreprises, les investissements et les dividendes aux actionnaires.
Part des salaires dans la Valeur ajoutée | Part des dividendes dans la valeur ajoutée |
1983->1989 : -10% | 1985->2011 : de 5% à 25% |