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Le début des congés payés
En 1936 après un mouvement de grève massif, les travailleurs et travailleuses accompagné·es par la CGT ont gagné deux semaines de congés payés.
Pour la première fois, des ouvriers et des ouvrières ont pu partir en vacances. « Être en congés en étant payé, c’était le miracle » raconte un métallo savoyard.
La CGT s’investit alors pleinement dans l’accompagnement des salarié·es au delà du travail.
Elle contribue à l’essor du tourisme populaire avec la multiplication des colonies pour enfants, et la création d’un bureau de tourisme.
En 1945 et 1946, c’est la création des Comités d’Entreprise. La gestion des activités sociales passe entre les mains du mouvement ouvrier, qui en fera un puissant outil au service de l’émancipation.
En 1956, la troisième semaine est votée. En 1969 la quatrième, une des revendications de Mai 68. En 1982 on gagne la cinquième semaine.
La réduction du temps de travail est dans le sens de l’histoire. Mais elle n’en reste pas moins une affaire de rapport de force avec le patronat.
Encore aujourd’hui, une large partie des travailleurs et travailleuses ne peuvent pas partir en vacances. Alors continuons à nous battre pour de meilleurs salaires et pour un droit au temps libre !
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Préavis de grève pour les journées du 1 er au 29 février 2024
préavis sur le site de la Fédération des Services Publics
couvrant l’ensemble des salarié·es et agent·es des villes, départements, régions, établissements publics, métropoles, offices de l’habitat, services et entreprises de l’eau et de la thanatologie
Monsieur le Premier Ministre,
Madame la Ministre,
La composition de votre gouvernement suite au remaniement décidé par le Président de la République, n’incluant aucun ni aucune ministre de plein exercice pour la Fonction publique, marque la volonté affichée d’affaiblir la place des services publics et des missions des 5,5 millions d’agents publics, de fonctionnaires et contractuels, dont 1,9 million pour le versant territorial, et les retraités de ce secteur.
Affaiblissement de la Fonction publique assumée également par le Président de la République lors de sa conférence de presse où, loin d’annoncer les milliers de créations d’emplois indispensables pour l’accomplissement des missions publiques et l’amélioration des conditions de travail, ou d’annoncer une augmentation générale des salaires et en particulier une forte revalorisation du point d’indice de rémunération, ou de proposer un plan de résorption de la précarité, qui sont pourtant des leviers forts pour augmenter l’attractivité de la Fonction publique, le Président de la République a plaidé pour l’accentuation de la rémunération « au mérite » via le projet de loi Fonction Publique porté jusqu’alors par l’ex-ministre de la Transformation et de la Fonction publiques. Ce nouveau projet porte entre autres la suppression de la gestion collective des carrières, l’individualisation de nos droits, la démolition du caractère unitaire du point d’indice. De cette nouvelle loi, nous n’en voulons pas ! Au moment où l’on célèbre les 40 ans du statut, nous demandons l’abrogation de toutes les dispositions prises depuis cette date qui n’ont cessé de le détricoter jusqu’à le détruire.